Techniques utilisées

Un eventail des differentes techniques utilisée au LNC :

EEG

L'électroencéphalographie (EEG) est une méthode d'exploration cérébrale qui mesure l'activité électrique du cerveau
par des électrodes placées sur le cuir chevelu

Souvent représentée sous la forme d'un tracé appelé électroencéphalogramme.

Comparable à l'électrocardiogramme qui permet d'étudier le fonctionnement du cœur,
l'EEG est un examen indolore et non-invasif qui renseigne sur l'activité neurophysiologique du cerveau
au cours du temps et en particulier du cortex cérébral
soit dans un but diagnostique en neurologie, soit dans la recherche en neurosciences cognitives.

Le signal électrique à la base de l'EEG est la résultante de la sommation des potentiels d'action post-synaptiques

synchrones issus d'un grand nombre de neurones.

EMG

L'électromyographie  est une technique médicale qui permet d'étudier la fonction des nerfs et des muscles

ou plus généralement le système nerveux périphérique, les muscles et la jonction neuromusculaire,

MEG La magnétoencéphalographie (MEG) est une technique de mesure des champs magnétiques induits par l'activité électrique des neurones du cerveau.
Cette technique est employée avec une visée clinique en neurologie (notamment pour l'étude de l'épilepsie) et dans la recherche en neurosciences cognitives.
 
TMS

La stimulation magnétique transcrânienne (ou TMS, abréviation de l'anglais : Transcranial Magnetic Stimulation)
est une technique médicale de stimulation transcrânienne utilisée dans le diagnostic et dans le traitement de certaines affections psychiatriques et neurologiques ).
C'est également un outil d'investigation scientifique en neurosciences.

IRM

L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est une technique d'imagerie médicale permettant d'obtenir des vues en deux ou en trois dimensions de l'intérieur du corps de façon non  invasive avec une résolution en contraste1 relativement élevée.
L'IRM repose sur le principe de la résonance magnétique nucléaire (RMN) qui utilise les propriétés quantiques des noyaux atomiques pour la spectroscopie en analyse chimiquenote.
L'IRM nécessite un champ magnétique puissant et stable produit par un aimant supraconducteur qui crée une magnétisation des tissus par alignement des moments magnétiques de spin.
L'IRM est un outil de prédilection pour la recherche impliquant la personne humaine, et notamment en neurosciences cognitives.

IRMf   L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) est une application de l'imagerie par résonance magnétique permettant de visualiser,
de manière indirecte, l'activité cérébrale. Il s'agit d'une technique d'imagerie utilisée pour l'étude du fonctionnement du cerveau.
Elle consiste à enregistrer des variations hémodynamiques (variation des propriétés du flux sanguin) cérébrales locales minimes, lorsque ces zones sont stimulées.
La localisation des zones cérébrales activées est basée sur l'effet BOLD (Blood Oxygen Level Dependant),
lié à l’aimantation de l’hémoglobine contenue dans les globules rouges du sang. Cette technique ne présente aucun danger connu pour la santé des sujets.
NIRS L’imagerie spectroscopique proche infrarouge (NIRS) est une technique d’imagerie optique basée sur l’interaction entre la lumière à des longueurs d’onde
dans le proche infrarouge (700-900 nm) et les tissus biologiques. L’oxy-hémoglobine (oxy-Hb) et la déoxy-hémoglobine (déoxy-Hb) sont
des chromophores ayant des spectres d’absorption différents dans ces longueurs d’onde. La NIRS permet ainsi de mesurer des modifications de concentrations en oxy- et déoxy-Hb au niveau cortical. Similairement à la technique d’IRMf,
L’oxygénation cérébrale déterminée par la NIRS reflète les modulations de flux sanguin cérébral régional en réponse à l’activation d’une aire cortical. 
    La spectroscopie par proche infrarouge, aussi abrégée NIRS (Near-Infrared Spectroscopy) est une technique d’analyse des analyses quantitatives et qualitatives.
.La technique utilise un spectre s’étendant à des longueurs d’onde de 780 à 2 500 nm. Cette portion étant la plus près du spectre visible, on l’appelle le proche infrarouge.
À ces longueurs d’onde, les liens qui peuvent être analysés sont les C-H, O-H et N-H2.
Oculometrie  

L’oculométrie (en anglais « Eye-tracking » ou « Gaze-tracking ») regroupe un ensemble de techniques permettant d'enregistrer les mouvements oculaires.

Par le biais de l’eye-tracking, on peut analyser l'activité oculaire d'un individu, mettre en évidence où se porte son regard, et ainsi savoir ce qu'il voit et ne voit pas

Optogénétique   L'optogénétique correspond à un nouveau domaine de recherche et d’application, associant l’optique à la génétique.
L’optogénétique a été développée par le neurologiste et psychiatre de Stanford, Karl Deisseroth.
Élue méthode de l’année d’après Nature Methods 2010, elle permet de rendre des neurones sensibles à la lumière en combinant le génie génétique et l’optique.
Elle permet de stimuler spécifiquement un type cellulaire en laissant les cellules voisines intactes.
Cela dans le but de pouvoir un jour cartographier l’ensemble des réseaux neuronaux.
En effet le fonctionnement des neurones est encore mal connu, en particulier la physiologie des réseaux neuronaux et la communication entre ces réseaux.
Electrophysiologie in vivo chez le rongeur Enregistrement de l'activité de neurones isolés et/ou de l'activité synchrone d'une population de neurones chez l'animal éveillé et libre de ses mouvements.
Cette technique permet de corréler l'activité neuronale avec les comportements de l'animal.